Place des Guillemins

L’enjeu de l’aménagement de la place réside dans cette dualité d’échelle entre la gare, sa monumentalité et sa fonction de carrefour ferroviaire international et l’échelle du contexte bâti urbain, les commerces locaux.
La forme triangulaire de la place porte en elle une dynamique à laquelle les espaces de forme carrée ou rectangulaire ne donnent généralement pas lieu. La tension principale correspond à l’axe frontal de la gare, vers le Nord-Est, en direction de la Meuse. Par ailleurs, le principe rayonnant induit par la couverture de la gare, suggère un aménagement conçu à partir d’éléments fractionnés tels des “éclats” tendus selon l’axe majeur du triangle. Un dispositif de “Flammes”, majoritairement planté de bambous, ménage des espaces non-clos, s’apparentant à des “chambres”, c’est-à-dire des entités séparées du contexte général, quoique toujours en liaison visuelle avec lui. Les flammes s’accompagnent d’arbres émergeant du dallage (Prunus “Shirotae”) et d’une scansion d’arbustes persistants taillés en forme de boule (lfs).