Groupe scolaire Jacques Chirac

Équipements

Groupe scolaire Jacques Chirac

Équipements
Aménagement d’une cour oasis et des espaces publics attenants
Castelnau-le-Lez (34)
Maître d’ouvrage : Ville de Castelnau-le-Lez
Mission : Maîtrise d’œuvre complète (co-traitant)

Surface : 

9 280 m²

Coût travaux : 

1,2 M€
Calendrier : 2020-2023
Équipe : BPA architecture (mandataire) – TLA architectes – ESKIS Paysage – BPTEC – P3G – Terrell – Betso – Ingecor – Aubaine – Pialot Escande – Sud-Est Prévention – Bureau Veritas

Situé dans un contexte très urbain, le groupe scolaire Jacques Chirac est soumis au climat méditerranéen ainsi qu’aux pics de chaleur, plus élevés en ville. Alors pour réduire les îlots de chaleur et construire un environnement plus naturel aux enfants, l’aménagement de la cour est travaillé comme un jardin luxuriant, un havre de fraicheur où l’imaginaire des îles est développé dans les choix d’aménagement (couleurs, matériaux, jeux, etc…).

La limite entre la cour maternelle et la cour primaire est traitée par un grand jardin creux, imaginé comme une réserve de biodiversité, un tableau évoluant au fil des saisons qui, grâce à sa légère topographie, vient récupérer les eaux de pluies. De plus, les deux cours sont largement ombragées par le couvert des nombreux arbres plantés autour des îlots ludiques.

Un travail est mené sur l’aménagement de revêtements drainants pour lutter contre l’imperméabilisation des sols en ville. Ainsi la cour est entièrement pavée ainsi qu’une partie du parvis. Des zones d’interface et de repos (jardin pédagogique, terrasses, salons) sont matérialisées en pavés à joints larges enherbés. On retrouve également un sol amortissant réalisé en copeaux de bois. Les surfaces imperméables en béton et enrobées sont donc limitées au maximum aux espaces de circulations et sports.

Enfin, le jardin se poursuit sur la cinquième façade et sur les espaces publics adjacents. La toiture est largement plantée d’essences méditerranéennes pour recueillir les eaux de pluie et contribue aussi à réduire les températures dans le bâtiment.

Crédit photo :Marie-Caroline LUCAT